Monter les rushs pour en faire un film, nous a forcé à faire des choix. Les voici.

Un montage chronologique, sans artifice

Afin d'interférer le moins possible avec le déroulement des faits, nous avons choisi de les monter dans leur ordre chronologique de tournage. Pour cela, nous nous sommes fier aux métadonnées enregistrés dans chaque plan : numéro de l'enregistrement, mais surtout date et heure de tournage.

Lorsque 2 ou plusieurs plans présentaient les mêmes données et soit présentaient à l'image la même scène sous des angles différents, soit montraient Johnny et Tony à 2 endroits différents au même moment, nous avons opté pour un montage en split screen : les images des différentes caméras sont montrées simultanément à l'image, permettant ainsi au spectateur de mieux appréhender le déroulement des actions.

Enfin, à quelques rares moments où une action sans grand intérêt se répétait, ou une attente s'éternisait, nous avons accéléré le plan afin de ne pas avoir à le couper. C'est un élément très important : les plans présentés le sont dans leur intégralité, sans autre effet de montage que les 2 mentionnés ici.

Un résultat entre reportage et fiction

Le résultat final ressemble, tant par son aspect tourné à la première personne (comme pour les films Paranormal Activity ou Cloverfield) que par la captation en caméra cachée de beaucoup de ses séquences, à un reportage.

Et pourtant ! Ce qui y est révélé est tellement Bigger Than Life que le film se regarde comme une fiction, à la fois captivante et effrayante.